Physique...
Carapace externe.

Elle porte de longs cheveux bruns qui lui arrivent à la moitié du dos, elle les laisse libres ou les maintient attachés, tout dépend de son humeur. La couleur de ses yeux s’accorde avec celle de sa chevelure et donne de la douceur à son regard même si celui-ci peut se montrer dur quelques fois. Son visage est en effet très expressif et en règle générale chacune de ses expressions trahit ses émotions, toutefois elle a appris à fermer celui-ci lorsque la situation l’exige. De taille moyenne, sa taille est fine, élancée et sportive. C’est une jeune femme qui soigne son apparence certes, mais qui ne va pas non plus être du genre à se questionner trois jours sur ce qu’elle portera durant la journée.

Caractère...
Fonctionnement interne

Sara possède un caractère fort et bien trempé, elle est très têtue. Heureusement pour elle, il lui serait impossible de faire ce qu’elle fait sinon. Elle est plutôt solitaire dans l’âme. Ce n’est pas qu’elle n’est pas capable de s’attacher, mais ce serait prendre bien des risques. Elle préfère donc éviter. Elle a pour habitude de se fier à son instinct et de ne pas écouter l’avis des autres. Elle n’accorde sa confiance que rarement, se méfier des autres c’est assurer sa survie avant tout. Elle aime les choses simples et… Profiter de la vie ? Non, ça elle le voudrait bien, mais elle ne le peut pas. Pas avec cette vie qui depuis déjà un moment est devenue la sienne. Parfois elle envie ceux qui ignorent la triste réalité du monde dans lequel ils vivent. La vérité l’a fait se sentir affublée d’une mission, qu’elle n’est pas prête d’abandonner.

❝Let me tell you everything. ❞

Allongée dans mon lit, je venais de me réveiller en sueur, encore un cauchemar… Je me tournai sur ma droite et regardai le radio réveil qui indiquait 4h29 du matin. Je ne comptais pas me rendormir maintenant, je me levais donc en me dirigeant vers la salle de bain et me regardai dans le miroir. Mes cernes s’étaient creusés ces derniers jours, je dormais mal à cause de mes cauchemars à répétition. Mais j’en avais l’habitude maintenant, tous les ans, à cette même période, mon esprit se replonger dans l’angoisse que j’avais connu il y a de ça plus de sept ans. Cette journée j’en avais horreur. Si je parvenais le reste du temps à l’occulter un maximum, la date elle me ramenait inévitablement à ce jour fatidique où tout avait changé pour moi, où j’avais perdu mon père, la seule famille que je n’avais jamais eu, et perdu ma vie tout simplement. Dans ma tête tous les détails de cette horrible journée défilaient en boucle…

FLASHBACK – Le 02 juin 2006 (Parce que comme beaucoup de chasseurs, c’est la perte d’un être cher qui conduit à cette vie d’infortune et de solitude…)

J’étais assise sur mon canapé, les cartons encore à moitié déballés autour de moi. Un jour je devrais songer à les ranger tout de même, cela faisait plus de deux mois maintenant que j’habitais dans mon nouvel appartement, un énième cadeau de mon père. Mais il fallait dire que j’avais d’autres choses plus urgentes à régler, j’étais en train de rédiger une lettre de motivation pour intégrer l’internat d’un des hôpitaux les plus réputés de New-York, les cartons une fois de plus attendraient. La carrière de médecin que je me destinais était un rêve que j’avais depuis toute petite. Mon père m’avait expliqué que ma mère était morte d’un cancer seulement deux ans après ma naissance, dès lors je m’étais juré d’un jour parvenir à guérir tous les malades du cancer afin que plus personne ne puisse, comme moi, un jour perdre un être qui pourrait leur manquer aussi cruellement que ma mère m’avait manqué. Un rêve utopique, peut-être, mais difficile d’oublier un rêve d’enfant. Sauver des vies, voilà ce que plus que tout au monde je voulais faire. Mon père, trader, m’aidait et me soutenait dans toutes les actions que je menais. Il était ma famille, mon pilier, la personne à qui je faisais part de mes espoirs, de mes doutes, de tout. Je l’avais d’ailleurs invité à venir me retrouver ce soir pour dîner chez moi. Cuisiner ? Moi ? Hum… Non, je commanderais quelque chose.

Je venais juste de finir de rédiger la fameuse lettre lorsque j’entendis sonner à la porte, ce devait être lui. Je partis tout sourire d’un pas pressé pour aller ouvrir. Cela faisait plusieurs semaines que je ne l’avais vu, bien que très proche, son travail lui prenait beaucoup de temps et il était bien souvent en déplacement. Je me faisais donc une joie de le voir. Toutefois, ce n’est pas mon père que je trouvai sur le pas de la porte, mais deux hommes en costume et cravate noirs.

- Mademoiselle Sara Wilson ?

- Oui c’est bien moi…

- FBI, me dit l’un deux des hommes, avant que tous deux ne me montrent leur carte. Vous êtes bien la fille de James Thomas Wilson ?

- Pourquoi qu’y a-t-il ? m’empressais-je de demander, inquiète.

- Toutes nos condoléances Mademoiselle, nous sommes désolés de vous annoncer la mort de votre père.

Mon monde s’effondra, ma tête se mit à tourner et je me laissais tomber au sol en pleurant. C’est une sensation que l’on ne peut comprendre que lorsque l’on l’a vécu, ce sentiment que plus rien ne pourra être comment avant et que vous avez perdu une des raisons qui faisait que vous aimiez la vie. Il me fallut plusieurs minutes avant de me relever et de subir les questions posées avec peu de tact par les deux fédéraux. La mort de mon père semblait les intriguer, car elle leur semblait suspecte. Mais je ne pouvais rien leur indiquer, je ne savais pas grand-chose des fréquentations professionnelles ou même personnelles de mon père. Il restait toujours très évasif lorsque les conversations abordaient ces sujets-là. L’interrogatoire fut donc de très courte durée et heureusement car j’avais grand besoin d’être seule. Je les raccompagnais donc à la porte, mais juste avant de partir l’un d’eux se retourna et me tendit une lettre qui m’était adressée.

- Nous avons fouillé le bureau de votre père et avons découvert ceci.

Je pris l’enveloppe, elle était déjà ouverte, il n’avait pas dû se gêner pour en lire le contenu bien évidemment… Aussitôt partis, je lisais le contenu de cette lettre.

« Si tu lis ceci ma chérie, c’est que je ne suis aujourd’hui plus là. Te souviens-tu de notre endroit à nous ? Je te demande de t’y rendre le plus vite possible.»

J’étais totalement perplexe… Si mon père avait rédigé ceci à mon intention, c’était qu’il devait savoir qu’il allait mourir. Mais pourquoi ? Comment ? Et comment pouvait-il me demander de me rendre en ce lieu alors que je venais juste de le perdre, tout comme nous l’avions perdu elle. La situation m’échappait complètement. Je partis tout de même de chez moi pour faire ce qu’il me demandait, il y avait forcément une raison…

La nuit battait son plein, mais bien éclairée par la lune, lorsque je m’avançais devant cette petite pierre grise élevée en dessus du sol et devant laquelle je n’étais plus venue depuis un moment déjà, la tombe de ma mère. Enfant, nous venions très souvent avec mon père et nous l’appelions « Notre endroit à nous » car c’était une façon de nous retrouver tous les trois. Je me revois encore, petite, tenant la main de mon père et parlant à cette pierre, persuadée que ma mère pouvait m’entendre. Mais en grandissant, venir ici ne me faisait plus autant de bien qu’enfant, au contraire je ne souffrais que plus de son absence. Je me mis à genoux et ne pus empêcher de retenir mes larmes. La vie m’avait privé de ma mère et aujourd’hui elle me prenait mon père. Je voulais hurler mais aucun son ne parvenait à sortir de ma bouche. Durant quelques minutes je restais là sans bouger, comme si le monde c’était mis sur pause.

Je sortis de ce moment végétatif lorsque j’entendis le bruit d’un animal qui devait être tout près. Pourquoi mon père voulait-il à tout prix que je me rende ici, je ne comprenais vraiment pas. Je ne comptais pas rester plus longtemps et m’apprêtai à partir lorsque j’entrevis une tâche blanche qui se démarquait de l’herbe sombre. Une autre lettre…

« Sara, ma fille chérie,
Je voulais que toi seule puisse lire ceci. Tu comprendras vite pourquoi. Tout d’abord, si tu lis ces lignes c’est que je ne fais plus parti de ce monde et je m’en excuse. Si je m’excuse c’est parce que ma disparition si soudaine je ne la dois qu’à moi-même, même si je ne regrette pour rien au monde ce que j’ai fait. Il y a de ça dix ans, alors que ta mère nous avez quitté depuis peu, j’ai voulu savoir si le cancer dont elle était atteinte pouvait être héréditaire et ce fut le cas. Tu avais 90% de chance d’avoir un jour ce cancer Sara. J’ai remué ciel et terre pour trouver un moyen d’éviter cela… Et j’ai fini par trouver ce moyen. Tu auras du mal à croire ce que je vais te dire, mais il est nécessaire que tu y parviennes. Pour te permettre d’avoir une bonne santé toute ta vie, j’ai fait un pacte avec… un démon, le prix a payé était de lui céder mon âme en échange. Je voulais que tu saches que je ne regrette en rien mon geste bien au contraire j’en suis fier. Mais comme je ne suis plus là pour veiller sur toi de près ou de loin, je ne tenais pas à te laisser vivre dans un monde où tu aurais ignoré la vérité sur ce qui t’entoure. Le monde dans lequel tu vis est rempli de créatures comme les démons, ou encore de monstres comme les vampires. Je veux que tu sois plus que prudente. Durant ces dix dernières années j’ai tenté de tuer le démon avec qui j’avais fait ce pacte, pour ne pas sortir de ta vie, mais je n’y suis pas parvenu. Je te laisse dans cette lettre les coordonnées de l’homme qui saura t’expliquer en détail tout ce que je veux que tu saches sur le monde du surnaturel qui n’est malheureusement pas qu’une fiction. C’est un ami, un chasseur de toutes ces créatures maléfiques, qui a tenté de m’aider.
N’oublies jamais que je t’aime et que je continuerais à t’aimer où que je sois, tout comme ta mère. »

FIN DU FLASHBACK

Peu de temps après ce jour-là j’avais décidé de dire adieu à ma vie d’avant et de devenir une chasseuse. Aujourd’hui cela faisait sept ans, oui déjà sept ans que je traquais et tuais les monstres et autres créatures qui se trouvaient parmi nous… Je vivais en marge du reste de l’humanité, tentant de sauver des vies, en y réfléchissant je ne m’étais pas trop éloignée de ce à quoi je me destinais avant tout ça…

Je m’habillai et parti pour aller faire mon jogging, histoire d’essayer de me changer les idées, ainsi que de garder la forme. Car tuer des monstres cela demande une certaine endurance…

❝ Behind the screen. ❞

Pseudo : Lydia Age : 18 ans Remarque : Vive SPN (et surtout Dean...) x)